Lorsque Ethan Muller, propriétaire d’une galerie, met la main sur une série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes, des années plus tôt, d’un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession. C’est le début d’une spirale infernale à l’intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d’une indéniable qualité littéraire qui, doublée d’une intrigue machiavélique, place d’emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L’Analyste, de John Katzenbach.
J’avais lu beaucoup de bonnes critiques sur ce roman et l’idée de départ m’avait séduite : des dessins retrouvés représentent des portraits d’enfants disparus dans les années 70. Mais la déception est vite arrivée : j’ai trouvé l’ensemble lent, le suspens quasi inexistant. J’en suis même arrivée à préférer les parties qui racontent l’histoire de la famille du galiériste Ethan Muller avant et à son arrivée en Amérique. Je l’ai lu jusqu’au bout pour voir si j’allais être étonnée par la fin, mais non, aucune surprise. C’est dommage car c’est bien écrit et certains passages sur le milieu de l’art contemporain new-yorkais sont réjouissants. C’est un premier roman, j’attends le prochain pour cerner tout à fait l’auteur.
Comme toi j'ai toujours vu de bons avis sur ce livre, mais au vu du tien je vais passer mon tour !
RépondreSupprimerA mon avis, tu ne rates rien !
Supprimerfinalement, j'ai bien fait de ne pas acheter ce bouquin ! :)
RépondreSupprimerAvec cette économie, tu vas regonfler ta cagnotte "lecture" et investir dans un bon polar !
RépondreSupprimerBonjour, je ne trouve pas que Les Visages soient véritablement un polar malgré qu'il ait été "vendu" de cette façon. C'est autre chose, une saga familiale avec des squelettes cachés dans le placard. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.http://dasola.canalblog.com/archives/2010/05/07/17617569.html Bonne après-midi.
RépondreSupprimerComme toi j'ai préféré l'aspect "saga familiale", mais c'était trop juste pour que le roman me plaise réellement, j'attendais mieux du côté "polar".
RépondreSupprimerMoi aussi, emportée par les critiques de la blogo, j'ai acheté le roman. J'espère ne pas être trop déçue.
RépondreSupprimerN'hésite pas à revenir pour me donner ton avis, ça m'intéresse. Merci de ta visite et à bientôt.
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