dimanche 28 juin 2015

La sentence de juillet, Jean-François Leblanc

Montréal. Juillet 2012. Les étudiants manifestent en pleine canicule. Le cadavre de Catherine Grégoire est retrouvé transpercé de clous sur le toit d’un chantier de construction de l’arrondissement de verdun. Le crime appelle le crime, réveille les souvenirs tragiques et douloureux d’un infanticide particulièrement horrible. Jean Royer, Sergent-détective, vedette montante du SPVM, est chargé de l’enquête. Il sillonne la ville, avec le médecin légiste Raphaël Simard et le procureur criminel David Egan, sa Volvo C-30 baignée de jazz. Quel est le lien entre Robert Grégoire, le propriétaire des entreprises de construction Grégoire et Fils Inc., également père de la victime et ce meurtre abject ? Serait-ce la chaleur de l’été 2012 ?

Pas simple de chroniquer ce livre, je suis très mitigée. L’histoire en elle-même est captivante, le personnage de Jean Royer attachant, mais j’ai trouvé ça long, ça ne décolle pas. L’auteur nous noie dans des descriptions qui, à mon avis, n’apportent rien à l’intrigue, au contraire, elles alourdissent l’ensemble. Rien à redire sur le fond ou le déroulement de l’enquête et le dénouement est excellent, mais je me suis ennuyée, j’ai passé pas mal de pages pour conserver l’intérêt de l’histoire. Dommage, tous les ingrédients étaient là pour moi pour passer un bon moment de lecture mais je ne suis pas réceptive à ce style.

Merci à Babelio et aux Editions La Valette.