dimanche 29 septembre 2013

Le voleur de regards, Sebastian Fitzek


Une vague de crimes d’une cruauté sans précédent s’abat sur Berlin. Un tueur en série s’infiltre dans les foyers en l’absence du père de famille, tue la mère, enlève l’enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver. Passé cet ultimatum, l’enfant est assassiné. En référence à l’oeil gauche qu’il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards...
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Alexander se retrouve pris dans l’engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
Zorbach a 45 heures pour retrouver l’enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé...

Machiavélique : c’est vraiment le mot pour qualifier ce roman. On est entraîné à la vitesse grand V dans l’histoire et elle nous tient en haleine du début à la fin. De façon étrange, on commence par l’épilogue pour finir par le prologue « Je vous avais instamment conseillé de ne pas poursuivre votre lecture ». Mais c’est pour mieux appâter le chaland ! L’histoire : une course contre la montre pour retrouver deux enfants enlevés dont la mère vient d’être tuée par le kidnappeur. Alexander Zorbach, ancien flic reconverti dans le journalisme, va suivre l’enquête pour son journal. Mais, bien vite, des « preuves » découvertes par la police, vont le transformer en suspect numéro 1 et il se retrouve plongé dans le jeu macabre lancé par le Voleur de regards. Il fait une rencontre troublante : Alina, jeune femme aveugle qui exerce le métier de physiothérapeute. Rien de particulier si ce n’est qu’elle a des visions quand elle est en contact physique avec les gens. Et quand elle rencontre Alexander pour lui dire qu’elle est est persuadée d’avoir masser le tueur et l’avoir « vu » commettre ses meurtres, Alexander émet des doutes quant à sa crédibilité. Mais devenu suspect, il se raccroche à ses visions pour mener sa propre enquête et prouver son innocence. D’un côté, on a l’ancien flic négociateur spécialiste des prises d’otages, brisé par sa dernière affaire, qui a tout perdu, son boulot, sa femme et qui tente par tous les moyens de nouer des liens avec son fils de 10 ans. De l’autre, une jeune femme, aveugle, mais qui ne veut pas être considérée comme une handicapée et désire vivre comme tout le monde et qui fait preuve d'une forte personnalité… Ce duo étonnant et détonnant, nous entraîne de rebondissements en fausses pistes, avec en toile de fond, le temps qui file inexorablement et qui met nos nerfs à rude épreuve. Et la fin est… monstrueuse ! Fitzek maîtrise à la perfection l’art de créer le suspense et de tenir le lecteur en haleine, pour moi, c’est une véritable réussite et une belle découverte. 

dimanche 22 septembre 2013

La mémoire fantôme, Franck Thilliez


Quatre minutes. C’est le temps d’un souvenir pour Manon. Après, tout s’efface.
Dans ces conditions, pas facile pour Lucie Henebelle de trouver par qui la jeune femme vient d’être agressée. Et de comprendre la signification des mots gravés au creux de sa paume : "Pr de retour".
Lucie le pressent, la clé de cette affaire réside dans la mémoire fragmentée de Manon. Une mémoire à laquelle plus personne n’a accès...


Le roman démarre fort avec la découverte de Manon, retrouvée errante par un automobiliste. Et puis tout va s’enchaîner, on se retrouve happer par le tourbillon de l’intrigue, on suit Lucie Hennebelle, la flic, pas à pas, allant de découverte en fausse piste. Les deux personnages principaux et féminins, ont une très forte personnalité. D’un côté, Lucie, dévorée par un passé qui la hante, par l’angoisse ne pas être une bonne mère car trop prise par son boulot de flic. De l’autre, Manon, amnésique, mais qui refuse de ne pas se souvenir et qui enregistre tous les événements qui lui arrivent, qui apprend encore et encore ce qui se déroule dans sa vie, juste pour avoir quelques bribes de souvenir. De flic à victime, leur relation va évoluer peu à peu vers la confiance et l’amitié. L’intrigue, quant à elle, est passionnante mais je trouve que le rythme souffre des passages de "documentation" sur la mémoire et des explications sur tout ce qui a trait aux mathématiques. Mais le suspense est bien présent du début à la fin et Franck Thilliez nous entraîne sur un final tout à fait inattendu qui vient clôre l’histoire de façon magistrale.






dimanche 15 septembre 2013

Juste une ombre, Karine Giebel


D’abord, c’est une silhouette, un soir, dans la rue... Un face-à-face avec la mort. 
Ensuite, c’est une présence. Le jour : à tous les carrefours. La nuit : à ton chevet. Impossible à saisir, à expliquer, à prouver. 
Bientôt, une obsession. Qui vous ruine ta carrière, te sépare de tes amis, de ton amant. Te rend folle. Et seule. 
Juste une ombre. Qui s’étend sur ta vie et s’en empare à jamais. 
Tu lui appartiens, il est déjà trop tard... 

ANGOISSANT ! Voilà ce que l’on peut retenir de ce livre. Karine Giebel joue avec nos peurs du début à la fin du roman. Mieux, elle nous manipule si bien que l’on ne sait plus ce qu'est la réalité ou ce la folie.
Chloé est une jeune femme brillante et belle à qui tout réussit. Elle est sûre d’elle et n’a aucun scrupule pour arriver à ses fins. Jusqu’au jour où elle se sent menacée, persécutée, poursuivie… Peu à peu la parfaite machine qu’est sa vie va s’enrayer, son passé va ressurgir, le doute va s’insinuer incidieusement chaque jour un peu plus… Sa route va croiser celle d’Alexandre Gomez, flic suicidaire qui sera son allié dans cette tourmente. Mais jusqu’où ? La fin est magistrale et nous laisse sans voix. Un suspens du début jusqu’à la fin, on ne s’ennuie pas une seconde. A ne pas lire le soir quand on est seule, de peur de se laisser rattraper par cette ombre…

Le mois Karine Giebel

En ce mois de septembre, c'est Karine Giebel qui est mise à l'honneur par Book en Stock. Elle se prête au jeu de l'interview avec gentillesse, et ce fut un véritable plaisir de converser avec elle. Merci à Book en Stock de m'avoir fait découvrir cette auteure.
Son interview c'est ici : http://bookenstock.blogspot.fr/2013/09/karine-giebel-attend-vos-questions-par.html

The versatile blogger award


Je me suis fait taggée par Liliba qui elle-même l'a été de l’Irrégulière... Voici le contenu du tag :
- Mettre le logo des VBA annonçant le tag
- Lister 7 points me concernant
- Envoyer le tag à 15 autres blogueurs (!!!)
Je vais répondre à ce tag mais pas l'envoyer, car le tag est plus ou moins apprécié par ceux qui le reçoivent, et en cette rentrée démoniaque, restons zen !

• Je suis fan de thrillers et autres polars
• L'un de mes plus beaux souvenirs de voyage : Dublin en janvier
• J'adore Downton Abbey (oui, oui, j'assume !) et Violet, la vieille comtesse, je la trouve irrésistible
• Je ne conçois pas une journée sans écouter de la musique (pop-rock de préférence…)
• J'aime trop manger pour pouvoir suivre VRAIMENT un régime !
• Je suis une grande buveuse de thé : mon préféré "Coquelicot gourmand" de chez Dammann
• Mon plus gros défaut : trop aimer les sacs à mains !