lundi 22 juillet 2013

1001 albums you must hear before you die


If you thought you knew your music this will make you think again. 1001 Albums is more than a simple guide to music, it is a critical list, packed with insights into why each album is significant, the key tracks, the circumstances of its creation, the critical reception in its day, and why it stands the test of time. The text contains fascinating anecdotes that will amaze even the most dedicated muso. Written by top UK and US music journalists, 1001 Albums covers the period from the late ‘50s, when albums began to be considered as an oeuvre, to 2005 when inspiration drawn from bands of the ‘60s once again defined the musical landscape. With a focus on rock music and a peppering of hip-hop and R&B, these are the soundtracks of our lives. In short, no other publication crams so much endlessly readable information and insight into one volume.

Je suis tombée sur ce livre en Angleterre il y a quelques jours et je n’ai pas résisté. C’est une véritable bible sur la musique, publiée en 2005 sous la direction de Robert Dimery. Ce dernier a contribué à de nombreux ouvrages musicaux de référence et a travaillé également pour plusieurs magazines, comme Vogue.
Cette édition regroupe une liste d’albums sortis entre 1955 et 2005. On commence par Frank Sinatra avec « In the wee small hours » pour terminer par The White Stripes avec « Get behing me satan ». Chaque album est accompagné d’un texte écrit par un critique musical, il est accompagné de photos, de citations, d’informations comme le label, le producteur, la durée l’album… On passe de Frank Zappa et « Hot Rats » en 1969 à Roxy Music en 1972 ou encore Lenny Kravitz et son « Let Love Rule » en 1989. On redécouvre les Police, Marvin Gaye, Neil Young, Elvis Costello, David Bowie, Lenny Kravitz et bien d’autres encore, et avec eux les souvenirs reviennent… Les photos des pochettes d’albums sont à elles seules un véritable roman. Je n’ai fait que le feuilleter pour l’instant mais je sais qu’il va être ma « musical bible » pendant un bon moment !


Zalbac Brothers, Karel de la Renaudière


New York, une très secrète banque d’affaires.
Un jeune Français venu de nulle part.
Une héritière qui hésite sur son destin.
L’histoire d’une ascension et d’une chute.

L’histoire pourrait sembler banale : Jean, jeune Français immigré aux Etats-Unis, musicien de cœur mais chauffeur de taxi pour gagner sa vie, va croiser la route de Bruce Zalbac, à la tête de la banque Zalbac Brothers, et là, son destin se met en marche. Si l’on découvre tout au long du roman le monde de la finance, je suis restée sur ma faim : j’ai trouvé les personnages trop « convenus » à mon goût : la riche héritière qui ne sait pas où elle en est et qui va de fête en fête, le vieux « copain » d’école qui n’est pas si copain que ça, le jeune associé de la banque qui a les dents très longues et la charmante secrétaire du boss qui n’est peut-être pas que secrétaire. Le boss quant à lui, est le plus attachant à mon sens, il est en retrait mais sa présence est bien réelle et son rôle va être le déclencheur de l’intrigue. Le héros, Jean, n’est pas assez incisif et je le trouve plutôt naïf pour évoluer dans ce monde sans scrupule. On assiste à son ascension, on a l’impression qu’il fait son petit bonhomme de chemin, sa chute va relancer l’intrigue et va donner un second souffle au roman. Les autres personnages secondaires sont réellement bien secondaires, et ce qui me gêne aussi, ce sont les clichés fêtes à St-Tropez, loft à New-York, suites des grands palaces parisiens… A mon sens, tout ça n’apporte pas grand chose à l’intrigue.
Le style de Karel de la Rénaudière, vif, écrit avec des chapitres très courts, donne un rythme plaisant au roman qui se lit aisément et permet d’entrer dans le monde ardu de la finance sans se sentir perdu. On y découvre tous les rouages d'un système qui se joue de la morale, dont l'unique but est d'amasser toujours plus d'argent, de conquérir toujours plus de pouvoir, sans se préoccuper de l'humain. 

Merci à Babelio et à Albin Michel de m’avoir fait découvrir cet auteur.

En compagnie du diable, Tess Gerritsen


Une scène de crime aux relents satanistes. Des symboles occultes peints aux murs. L’affaire sent le souffre. D’autant que les investigations du Dr Maura Isles et de l’inspectrice Jane Rizzoli les mène droit à la psychiatre Joyce O’Donnell, l’ennemie intime de Jane. 
Et quel rôle joue ce Club très fermé, auquel la dame appartient, qui dit combattre le Mal tout en en prenant le nom : la Fondation Méphisto ?

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman de Tess Gerritsen et après avoir regarder  la série « Rizzoli et Isles » avec Angie Harmon et Sasha Alexander et que j’avais trouvé sympa, je me suis plongée dans « En compagnie du diable ». Et si j’ai retrouvé Jane Rizzoli avec mari et enfant alors que je l’avais laissé célibataire, ça ne m’a pas gêner pour la compréhension du roman. L’intrigue est assez déroutante et met en avant les croyances sur le Bien et le Mal. Elle nous entraîne dans un monde vraiment dérangeant, glauque et met à mal nos certitudes. Le tandem Jane Rizzoli et Maura Isles fonctionne bien et les personnages secondaires sont eux-aussi très justes. Tout se déroule très vite, on est entraîné dans le vif du sujet dès les premières pages « Amy Saul n’avait pas idée de ce qu’elle s’apprêtait à introduire chez elle » et à partir de là les événements vont s’enchaîner les uns après les autres, ne nous laissant pas le temps de souffler. Le style de Tess Gerritsen donne un rythme soutenu à l’intrigue et elle met en scène des personnages qui sont très attachants comme les deux héroïnes mais aussi déroutants et malsains comme Sansone ou Joyce O’Donnell. Un roman à lire sans modération !




Les âmes de la forêt, Carol O'Connell


Années 90. Deux frères se promènent dans la forêt. Un seul adolescent en revient. Josh reste introuvable, personne ne sait ce qui a pu lui arriver. Vingt ans plus tard, Oren, l’autre frère devenu enquêteur fédéral, revient dans la région pour la première fois depuis le drame. Sur le porche de la maison familiale, il découvre que l’on a déposé des ossements humains. C’est Josh, son frère disparu, qui revient à la maison... os par os. Oren replonge dans ce mystère vieux de vingt ans pour tenter de savoir, enfin, ce qui est arrivé à son frère. Mais parfois, il vaudrait mieux que les secrets restent profondément enfouis...

Je n’avais pas encore lu de Carol O’Connell mais les critiques vues ici et là m’avaient donné envie de la découvrir. Et c’est une découverte des plus agréables !
Dès le départ, l’auteure crée une atmosphère particulière et nous fait découvrir des personnages qui semblent bien ordinaires.
L’intrigue se passe dans une petite ville qui vit au ralenti, même les conducteurs de voiture sont en dessous de la vitesse autorisée ! Les personnages sont très complexes sous leur apparence et ont tous été plus ou moins touchés par le drame arrivé 20 ans auparavant. Tout d’abord, Oren, le frère « survivant » qui culpabilise toujours de la disparition de son jeune frère Josh. Quant à Josh, on le découvre au fil des pages, ado curieux de tout et petit génie de la photo, il passait son temps à saisir des instantanés de la vie des autres. Et puis il y a Hannah, la gouvernante des deux frères, surgie de nulle part le jour de la sépulture de la mère des garçons et qui s’est installée à demeure pour s’occuper des enfants et épauler leur père, un juge, qui 20 ans après vit comme si le temps s’était arrêté avec la disparition de Josh. Autour d’eux gravitent d’autres protagonistes : le shérif dont les actes restent incompréhensibles, Isabelle « la » fille qui hante Oren depuis ses 12 ans, Sarah la mère d’Isabelle qui semble mêlée elle-aussi à cette disparition, et d’autres qui ont tous quelque chose à voir avec le drame. La ville semblait endormie depuis 20 ans, mais quand Josh réapparaît d’une façon bien surprenante, chacun semble cacher quelque chose, C’est sans compter sur la ténacité de Oren qui arrivera à savoir ce qui est arrivé à son frère, mais en mettant au jour des secrets bien enfouis, il ravivera des haines et des passions destructrices. 
En résumé « Les âmes de la forêt » est un véritable plaisir de lecture et Carol O’Connell, une auteure à suivre de très près !