Une scène de crime aux relents satanistes. Des symboles occultes peints aux murs. L’affaire sent le souffre. D’autant que les investigations du Dr Maura Isles et de l’inspectrice Jane Rizzoli les mène droit à la psychiatre Joyce O’Donnell, l’ennemie intime de Jane.
Et quel rôle joue ce Club très fermé, auquel la dame appartient, qui dit combattre le Mal tout en en prenant le nom : la Fondation Méphisto ?
Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman de Tess Gerritsen et après avoir regarder la série « Rizzoli et Isles » avec Angie Harmon et Sasha Alexander et que j’avais trouvé sympa, je me suis plongée dans « En compagnie du diable ». Et si j’ai retrouvé Jane Rizzoli avec mari et enfant alors que je l’avais laissé célibataire, ça ne m’a pas gêner pour la compréhension du roman. L’intrigue est assez déroutante et met en avant les croyances sur le Bien et le Mal. Elle nous entraîne dans un monde vraiment dérangeant, glauque et met à mal nos certitudes. Le tandem Jane Rizzoli et Maura Isles fonctionne bien et les personnages secondaires sont eux-aussi très justes. Tout se déroule très vite, on est entraîné dans le vif du sujet dès les premières pages « Amy Saul n’avait pas idée de ce qu’elle s’apprêtait à introduire chez elle » et à partir de là les événements vont s’enchaîner les uns après les autres, ne nous laissant pas le temps de souffler. Le style de Tess Gerritsen donne un rythme soutenu à l’intrigue et elle met en scène des personnages qui sont très attachants comme les deux héroïnes mais aussi déroutants et malsains comme Sansone ou Joyce O’Donnell. Un roman à lire sans modération !
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