dimanche 23 novembre 2014

Alex, Pierre Lemaître

Qui connaît vraiment Alex ?
Elle est belle. Excitante. 
Est-ce pour cela qu’on l’à enlevée, séquestrée et livrée à l’inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. 
Alex, plus intelligente que son bourreau. 
Alex qui ne pardonne rien, qui n’oublie rien ni personne. 
Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l’on retrouve le talent de l’auteur de Robe de marié. 

Je ne connaissais pas Pierre Lemaître, j’avais bien sûr entendu parler de lui avec "Au revoir là-haut" mais je n'avais encore jamais rien lu de lui. Quelle erreur !! Ce "Alex" renferme tous les bons ingrédients pour captiver le lecteur du début à la fin. Même si dans les premières pages j’ai eu un peu de mal avec le style, l’intrigue l’a emporté.
Alex, jeune femme en apparence sans soucis, se fait enlever au coin de sa rue. C’est l’équipe menée par le commissaire Le Guen qui est chargée de l’enquête. Il y a d’abord Camille  Verhoeven, 1.45 m, chauve et qui depuis l’enlèvement et le décès de sa femme enceinte 4 ans auparavant, est sur la touche et s’y plaît. Le Guen le met sur cette affaire espérant le faire sortir de sa "torpeur". Et puis il y a aussi Louis, fils à papa extrêmement riche et bien élevé qui préfère être flic à la criminelle que vivre de ses rentes et qui selon Camille, même "vieux, il mourra avec l’air jeune". Et le dernier à compléter ce trio de choc c’est Armand, grand avare devant l’Eternel et qui est d’une ingéniosité sans pareille pour profiter des gens. Bref, ils n’ont rien des flics super héros made in USA ! Au cours de leur enquête, ils vont découvrir peu de choses sur Alex, et quand ils vont retrouver l’endroit où elle a été détenue, c’est pour s’apercevoir qu’il n’y a plus personne, la jeune femme a réussi à s’échapper. Le ravisseur va être retrouvé mais il va s’enfuir et se jeter d’un pont. Mais l’enquête n’est pas pour autant close et je n'en dirai pas plus pour conserver le "suspens" car Pierre Lemaître prend un malin plaisir à nous balader de page en page, les cadavres s’amoncellent sans aucun lien apparent entre eux, si ce n’est Alex… Avec une histoire construite en trois parties qui s’enchaînent de façon progressive, Lemaître nous livre un roman certes violent, mais haletant et déroutant, qui fait la part belle aux personnages. J’ai été conquise et je vais me plonger dans les précédents romans qui mettent en scène cette fine équipe à la french touch inimitable !



mercredi 19 novembre 2014

Challenge "Les Dames en Noir"

Les auteures de polar sont à l'honneur
avec ce challenge proposé par Zina

Le but de ce challenge est tout simple :
lire des polars, thrillers ou romans noirs
écrits par des femmes.
Les nouvelles sont acceptées,
ainsi que les écrits sous pseudonymes masculins.
Le challenge a commencé le 11 novembre
et se terminera le 31 décembre 2015.


Pour participer
Les inscriptions sont ouvertes à tous et se font soit sur ce billet, soit sur le topic du challenge sur Livraddict. Vous vous inscrivez quand vous voulez.
  
Bon challenge à toutes et à tous !!

dimanche 2 novembre 2014

Vengeance, impair et passe, Jeffery Deaver

Depuis six ans, l’agent Corte, spécialisé dans la protection des personnes, est obsédé par Henry Loving, individu impitoyable qui a tué son mentor et ami. Lorsqu’il est chargé d’assurer la sécurité de la famille Kessler, prise en chasse par Loving, Corte y voit l’occasion de se venger. La mission tourne très vite au duel entre les deux hommes, où chacun tente d’anticiper les mouvements de l’adversaire à l’aide de stratégies de plus en plus complexes. Les Kessler, pris entre deux feux et cloîtrés dans une planque, ignorent lequel d’entre eux est la cible de Loving. Leurs relations se tendent jusqu’au point de rupture. Corte, malgré l’opposition de sa hiérarchie, décide d’appliquer sa propre stratégie : vengeance, impair et passe.

Je n’avais rien lu jusqu’à présent de Jeffery Deaver, c’est donc totalement « neutre » que j’ai abordé ce « Vengeance, impair et passe » et c’est une très bonne découverte. Au premier abord, l’histoire n’a rien d’original : confrontation entre le bon et le méchant. Le bon, c’est l’argent Corte, spécialiste de la protection des témoins, et le méchant, c’est Loving, spécialiste de la torture. Leur première rencontre a été « explosive » et a laissé Corte avec un seul but : se venger. Mais Deaver n’a pas son pareil pour nous emmener au fil des pages là où il veut, il nous hypnotise totalement et ce, dès le prologue. On entre directement dans le vif du sujet en faisant connaissance de Loving et de son « art ». Quelques années plus tard, sa route croise à nouveau celle de Corte, et débute alors un affrontement de chaque instant entre les deux hommes. Corte est un stratège adepte des jeux de plateau et il ne laisse rien au hasard, mais il a en face de lui un redoutable adversaire. Parallèlement au duel entre les deux hommes, on découvre les « cibles », la famille Keller, que doit protéger Cole, et là aussi, il ne faut pas se fier aux apparences, la cible n’est peut-être pas celle que l’on croit. Le point fort de Deaver c’est de dérouler son intrigue comme un film, j’ai vraiment eu la sensation de suivre un film d’action, sans temps mort jusqu’au dénouement. Et si Deaver prend plaisir à nous « embrouiller », il le fait finement, d’une façon « stratégique » pour nous emmener sur une fin parfaite. Mais surtout, là où il m’a menée par le « bout du nez », c’est sur le personnage de Corte, si tout au long du roman, on s’attache à sa personnalité, on pense l’avoir cerné, quand arrivent les toutes dernières pages, on s’aperçoit qu’on s’est fait berné… mais avec plaisir ! Une vraie bonne découverte et un coup de cœur que ce « Vengeance, impair et passe » et je vais examiner de très près les autres parutions de Jeffery Deaver.
 

Merci à Babelio et aux Editions des Deux Terres pour cette découverte.