dimanche 12 août 2012

Génésis - Karin Slaughter



Quelqu’un l’a torturée…
Torturée longuement…
L’ancien médecin légiste de Grand County, Sara Linton, travaille depuis trois ans dans un grand hôpital, à Atlanta, et essaie de reconstruire sa vie. Quand arrive aux urgences une femme très grièvement blessée, elle se retrouve plongée dans le monde de la violence et de la terreur.
L'inspecteur Will Trent du Georgia Bureau of Investigation, dépêché sur les lieux, va découvrir que la patiente de Sara est la première victime d'un tueur sadique, d'un esprit dérangé.


Retirant l'affaire à la police locale, Will et sa co-équipière Faith Mitchell vont traquer le tueur. Sara, Will et Faith — avec leurs propres blessures et leurs secrets — sont les seuls à pouvoir analyser le cerveau d'un tel détraqué et l'empêcher de perpétrer ses abominables meurtres.
Karin Slaughter nous offre une fois de plus une intrigue impeccablement tissée, à la fois roman à suspense, polar psychologique et portrait cru de la vie de flic...

J’avais dit que je laissais de côté pour l’instant les livres plutôt gores, je me suis fait une cure de Susan Hill, c’était parfait. Mais là, stupeur et damnation ! On entre directement dans le vif du sujet ! Et je dois dire que ma bonne résolution est partie en fumée ! L’action se déroule sur un temps très court, et on retrouve les mêmes personnages que dans « Irréparable », Will et Faith, et aussi Sara qui est maintenant médecin aux urgences de l’hôpital (personnage des « Grant County »).
Ces personnages ont bien évolué depuis « Irréparable » : Will est séparé d’Angie, il est toujours ce super flic tout en retenue, camouflant du mieux qu’il peut sa dyslexie, mais il arrive toujours à ses fins. Faith est séparée de Victor mais se retrouve enceinte et en plus, elle est diagnostiquée diabétique niveau 2, pas vraiment ce qu’elle attendait. Quant à Sara, on la retrouve totalement brisée après la mort de son mari, elle donne l’impression de survivre dans un état second… Et ces trois personnages se retrouvent face à une enquête difficile mettant en scène un serial killer des plus sadiques. On est confrontés à la perversité de ce tueur, et peu à peu aussi à son intelligence, car les enquêteurs se retrouvent sans aucune piste, et face à des profils de victimes assez particuliers. Ces femmes sont toutes décrites comme antipathiques, totalement dénuées de sentiment et profondément égoïstes. Comme toujours, l’intrigue, très bien ficelée, est menée tambour battant, ne nous laissant aucun répit, mêlant astucieusement l'enquête et la psychologique des personnages.
Encore une fois Karin Slaughter nous offre un roman parfait : les personnages sont des héros complexes, fragiles et tellement attachants. L’intrigue est toute en finesse et si la personnalité des victimes est dérangeante, elle vient apporter ce petit plus qui donne au roman ce style bien particulier. Et si ce qui m’est venu à l’esprit la dernière page tournée a été « ouf ! » j’attends le prochain avec impatience! 

1 commentaire:

  1. Contente que ça t'ai plu ! C'est vrai que Karin Slaufghter a un don pour les histoires bien glauques ^^

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