vendredi 31 janvier 2014

L'enfant allemand, Camilla Läckberg

La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Le résumé et le visuel de la couverture me laissaient entrevoir une histoire prenante, à la hauteur des meilleurs romans de Camilla Läckberg. Mais déception, c'est plus le roman d'une saga familiale sur fond de meurtres et de Seconde Guerre Mondiale, qu'un roman policier. Il est vrai que mélanger histoires de famille et meurtres c'est aussi la marque de fabrique de Camilla Läckberg, mais là où je l'ai apprécié dans ses précédents romans, dans celui-ci, je trouve que cette fois-ci, ça casse le rythme de l'intrigue. Et c'est dommage, car cette intrigue est passionnante avec ses retours en arrière pendant la guerre qui nous permet aussi de voir l'implication de la Suède dans le conflit et ses répercussions de nos jours. Mais on devine très vite qui est qui et qui a fait quoi, et on s'essouffle rapidement. Même le commissaire Melberck qui apportait une note d'humour décalé, devient ennuyeux ! Je reste sur ma faim avec cet opus et je vais laisser "La sirène" et le "Gardien de phare" de côté pour l'instant.

2 commentaires:

  1. je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir cet écrivain ( il y a tant à lire) mais j'ai quelques uns de ses romans sur mes étagères donc à l'occasion je sauterai le pas ! :) tite question au passage, je ne l'ai peut être pas vu, mais avez vous une newletter où je pourrai m'abonner? sinon je vois que nous avons une passion commune pour le genre policier ! nous aurons donc l'occasion d'échanger !

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  2. Camilla Läckberg est une auteure intéressante, même si j'ai été un peu déçu par cet Enfant allemand. Je n'ai pas de newsletter pour l'instant, mais pourquoi pas. Par contre, j'attends avec impatience ta chronique sur "Les chiens de Belfast", c'est un roman qui m'attire depuis quelques temps déjà.

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