Terrifiée
par un cauchemar qui l’a plongée avec un réalisme saisissant au beau milieu
d’une scène de meurtre, Olivia Benchet se réveille en sursaut, le cœur battant.
Elle est seule, pourtant, dans cette maison du bayou, près de La
Nouvelle-Orléans, où elle est venue s’installer. Seule, mais avec une certitude
atroce : les images du crime auquel elle vient d’assister étaient trop précises
pour n’être que celles d’un cauchemar. Cette scène est bien réelle, elle en est
sûre. Tellement sûre que, contre toute logique, elle décide d’aller trouver
l’inspecteur Rick Bentz, un personnage solitaire et secret dont elle gagne peu
à peu la confiance. Pourtant, malgré l’aide et la protection de Bentz, Olivia
doit affronter seule les visions nocturnes qui continuent de la hanter, des
visions qui la mettent peu à peu dans les pas de l’assassin. Mais elle est loin
de deviner que celui-ci est justement en train de se concentrer sur elle, comme
sur une proie…
Le titre
et la quatrième de couverture m’ont attirée et je me suis laissée happer par
une intrigue au rythme soutenu, avec des rebondissements et des fausses pistes.
Lisa Jackson nous offre une palette de personnages au caractère bien trempé,
certains d’entre eux deviennent même des suspects potentiels au fil des pages.
Le sujet de l’enquête est assez singulier : un tueur en série fait subir à
des femmes les mêmes supplices qui ont été infligés à certaines Saintes de la
religion catholique, et il choisit les plus violents et les plus glauques. Face
à lui, Olivia Benchet et Rick Bentz. L’une à des visions des crimes et l’autre,
le flic pur et dur, est là pour résoudre l’enquête. Derrière le
« classique » de la situation, on découvre des personnages plus
complexes que les apparences pourraient laisser penser. Les relations qu’entretient Olivia Benchet
avec les hommes n’est pas des plus simples, tout comme celles qu’entretient
Bentz avec les femmes… Ces deux là étaient faits pour se rencontrer !
Il est vrai que la romance entre les deux n’apporte pas grand chose à
l’intrigue mais elle « adoucit » le climat du roman, et permet au
lecteur de souffler un peu. Et si au
fil des pages on pense deviner l’identité du serial killer, il n’en est rien,
il faudra attendre la fin pour le découvrir dans une scène des plus
apocalyptiques !
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