1931, Chicago. Traqué par la police, Harper Curtis, un marginal violent, se réfugie dans une maison abandonnée. À l’intérieur, il a une vision. Des visages de femmes, auréolés de lumière, lui apparaissent. Il comprend qu’il doit les trouver… et les tuer. Dans sa transe, Harper découvre que grâce à cette demeure, il peut voyager dans le temps. Débute alors sa croisade meurtrière à travers le XXe siècle : années 1950, 1970, 1990… D’une décennie à l’autre, il sème la mort sur son passage, laissant en guise de signature des indices anachroniques sur le corps de ses victimes.
Mais l’une d’elles survit aux terribles blessures qu’il lui a infligées. Et va tout faire pour le retrouver.
Mais l’une d’elles survit aux terribles blessures qu’il lui a infligées. Et va tout faire pour le retrouver.
Voici un roman envoûtant, qui oscille entre science-fiction et thriller et qui devient très vite addictif. Nous suivons Harper, tueur en série, à travers tout le XXe siècle. Kirby, sa première victime, est une enfant lorsqu’elle croise le chemin de Harper qui la laisse pour morte. Mais, devenue adulte et apprentie journaliste, elle entreprend de comprendre ce qui lui ait arrivé et en menant l’enquête, elle s’aperçoit qu’elle n’est pas la seule victime du tueur et elle va faire des découvertes les plus surprenantes les unes que les autres. En suivant sa quête, nous allons faire un haletant voyage émaillés d’aller et retour dans le temps et découvrir Chicago des années 20 à nos jours. Avec les portraits de toutes ces femmes victimes de Harper, Lauren Beukes dessine avec émotion et humour des personnages atypiques et attachants, témoins de leur condition de vie et de leur époque. Les chapitres courts ne laissent pas de répit au lecteur, et il est difficile de lâcher ce livre. La fin est surprenante et laisse songeur mais sans pour autant décevoir. Une belle découverte et une auteure à suivre sans aucune modération.