Quelqu’un l’a torturée…
Torturée longuement…
L’ancien médecin légiste de Grand County, Sara Linton, travaille depuis trois
ans dans un grand hôpital, à Atlanta, et essaie de reconstruire sa vie. Quand
arrive aux urgences une femme très grièvement blessée, elle se retrouve plongée
dans le monde de la violence et de la terreur.
L'inspecteur Will Trent du Georgia Bureau of Investigation, dépêché sur les lieux, va découvrir que la patiente
de Sara est la première victime d'un tueur sadique, d'un esprit dérangé.
Retirant l'affaire à la police locale, Will et sa co-équipière Faith Mitchell
vont traquer le tueur. Sara, Will et Faith — avec leurs propres blessures et
leurs secrets — sont les seuls à pouvoir analyser le cerveau d'un tel détraqué
et l'empêcher de perpétrer ses abominables meurtres.
Karin Slaughter nous offre une fois de plus une intrigue impeccablement tissée,
à la fois roman à suspense, polar psychologique et portrait cru de la vie de
flic...
J’avais dit que je laissais de côté pour l’instant les livres
plutôt gores, je me suis fait une cure de Susan Hill, c’était parfait. Mais là,
stupeur et damnation ! On entre directement dans le vif du sujet ! Et
je dois dire que ma bonne résolution est partie en fumée ! L’action se
déroule sur un temps très court, et on retrouve les mêmes personnages que dans
« Irréparable », Will et Faith, et aussi Sara qui est maintenant
médecin aux urgences de l’hôpital (personnage des « Grant County »).
Ces personnages ont bien évolué depuis
« Irréparable » : Will est séparé d’Angie, il est toujours ce
super flic tout en retenue, camouflant du mieux qu’il peut sa dyslexie, mais il
arrive toujours à ses fins. Faith est séparée de Victor mais se retrouve
enceinte et en plus, elle est diagnostiquée diabétique niveau 2, pas vraiment
ce qu’elle attendait. Quant à Sara, on la retrouve totalement brisée après la
mort de son mari, elle donne l’impression de survivre dans un état second… Et
ces trois personnages se retrouvent face à une enquête difficile mettant en
scène un serial killer des plus sadiques. On est confrontés à la
perversité de ce tueur, et peu à peu aussi à son intelligence, car les
enquêteurs se retrouvent sans aucune piste, et face à des profils de victimes
assez particuliers. Ces femmes sont toutes décrites comme antipathiques,
totalement dénuées de sentiment et profondément égoïstes. Comme toujours,
l’intrigue, très bien ficelée, est menée tambour battant, ne nous laissant aucun
répit, mêlant astucieusement l'enquête et la psychologique des personnages.
Encore une fois Karin Slaughter nous offre un roman
parfait : les personnages sont des héros complexes, fragiles et
tellement attachants. L’intrigue est toute en finesse et si la personnalité des
victimes est dérangeante, elle vient apporter ce petit plus qui donne au roman
ce style bien particulier. Et si ce qui m’est venu à l’esprit la dernière page
tournée a été « ouf ! » j’attends le prochain avec impatience!
Contente que ça t'ai plu ! C'est vrai que Karin Slaufghter a un don pour les histoires bien glauques ^^
RépondreSupprimer