Lafferton
frissonne encore des récents événements qui ont soulevé un vent de panique.
Seule l’affaire du petit David Angus, littéralement volatilisé depuis huit
mois, n’a pas encore été classée. Un véritable supplice pour l’inspecteur Simon
Serrailler, résolu à donner des réponses, enfin, a sa mère, dévorée par
l’angoisse. Bientôt, un deuxième enfant, un troisième, disparaissent dans des
conditions similaires. Pas de corps. Pas de mobile. Pas de profil. Rien. Les
agressions et les morts brutales se suivent sans se ressembler. A Lafferton, le
diable est-il donc à ce point insaisissable ?
Ce livre est le troisième opus des aventures de Simon Serrailler, policier de son état, et même si je n'ai pas lu les deux précédents, j'ai plongé avec délice dans la vie de Lafferton, petite bourgade d'Angleterre (totalement imaginée par Susan Hill), et je ne suis pas déçue, loin s'en faut !
Simon Serrailler, chef de la Police, est à l'opposé de tous les clichés des supers héros que l'on peut rencontrer dans les polars. Il est extrêmement attachant, avec ses doutes, ses erreurs, profondément humain. S'il donne tout son relief à l'histoire, les personnages "périphériques" s'étoffent au fil des pages, ils influencent d'une façon ou d'une autre l'existence de Simon, et par là même, l'intrigue principale. Et si l'on découvre assez rapidement qui est le serial killer, les éléments s'assemblent telles les pièces d’un puzzle et des drames se nouent et se dénouent peu à peu autour de l'enquête principale. Toutes les certitudes des personnages s'étiolent au fil des pages, le tout dans une atmosphère "so british", où les tempêtes effacent les preuves mais apportent aussi leur lot de drames. Au gré des chapitres, Susan Hill nous plonge dans une chronique qui n'a rien d'ordinaire, décrivant les situations et les personnages par petites touches, mais avec une telle intensité que l'on ne s'ennuie pas un instant. Le mal est là, insidieux, prêt à faire surface.
Ce livre est le troisième opus des aventures de Simon Serrailler, policier de son état, et même si je n'ai pas lu les deux précédents, j'ai plongé avec délice dans la vie de Lafferton, petite bourgade d'Angleterre (totalement imaginée par Susan Hill), et je ne suis pas déçue, loin s'en faut !
Simon Serrailler, chef de la Police, est à l'opposé de tous les clichés des supers héros que l'on peut rencontrer dans les polars. Il est extrêmement attachant, avec ses doutes, ses erreurs, profondément humain. S'il donne tout son relief à l'histoire, les personnages "périphériques" s'étoffent au fil des pages, ils influencent d'une façon ou d'une autre l'existence de Simon, et par là même, l'intrigue principale. Et si l'on découvre assez rapidement qui est le serial killer, les éléments s'assemblent telles les pièces d’un puzzle et des drames se nouent et se dénouent peu à peu autour de l'enquête principale. Toutes les certitudes des personnages s'étiolent au fil des pages, le tout dans une atmosphère "so british", où les tempêtes effacent les preuves mais apportent aussi leur lot de drames. Au gré des chapitres, Susan Hill nous plonge dans une chronique qui n'a rien d'ordinaire, décrivant les situations et les personnages par petites touches, mais avec une telle intensité que l'on ne s'ennuie pas un instant. Le mal est là, insidieux, prêt à faire surface.
"La mort a ses
habitudes", le quatrième roman mettant
à nouveau en scène Simon Serrailler est en librairie, mais avant de le lire, je
vais me ruer sur les deux premiers "Meurtres à Lafferton" et "Où rôdent les hommes" dont toutes les critiques que j'ai pu consulter sont
enthousiastes.
J'espère pouvoir lire ta chronique de Meurtres à Lafferton bientôt. Très bien ce petit blog, je mets un lien sur le mien. Bonne fin de week-end ! hélas pluvieux.
RépondreSupprimerBienvenue ! Week-end pluvieux = week-end lecture, donc week-end heureux !
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