D’abord, c’est une silhouette, un soir, dans la rue... Un face-à-face avec la mort.
Ensuite, c’est une présence. Le jour : à tous les carrefours. La nuit : à ton chevet. Impossible à saisir, à expliquer, à prouver.
Bientôt, une obsession. Qui vous ruine ta carrière, te sépare de tes amis, de ton amant. Te rend folle. Et seule.
Juste une ombre. Qui s’étend sur ta vie et s’en empare à jamais.
Tu lui appartiens, il est déjà trop tard...
ANGOISSANT ! Voilà ce que l’on peut retenir de ce livre. Karine Giebel joue avec nos peurs du début à la fin du roman. Mieux, elle nous manipule si bien que l’on ne sait plus ce qu'est la réalité ou ce la folie.
Chloé est une jeune femme brillante et belle à qui tout réussit. Elle est sûre d’elle et n’a aucun scrupule pour arriver à ses fins. Jusqu’au jour où elle se sent menacée, persécutée, poursuivie… Peu à peu la parfaite machine qu’est sa vie va s’enrayer, son passé va ressurgir, le doute va s’insinuer incidieusement chaque jour un peu plus… Sa route va croiser celle d’Alexandre Gomez, flic suicidaire qui sera son allié dans cette tourmente. Mais jusqu’où ? La fin est magistrale et nous laisse sans voix. Un suspens du début jusqu’à la fin, on ne s’ennuie pas une seconde. A ne pas lire le soir quand on est seule, de peur de se laisser rattraper par cette ombre…
C'est le second roman que je lis de Karine Giebel, et ce ne sera pas le dernier !
Une fois refermé la dernière page, la paranoïa est proche.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on a tendance à vérifier que portes et fenêtres sont bien fermées… mais on en redemande !
RépondreSupprimerLa fin est terrible ! vraiment percutante !
RépondreSupprimerMême une fois le bouquin terminé, l'angoisse est toujours bien présente.
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