Die
a Little renvoie à
une célèbre chanson de Gerswhin : « chaque fois que je te quitte, je meurs
un peu ».
Dans la banlieue de Los Angeles, Lora, jeune enseignante, et
son frère Bill vivent en harmonie dans la maison héritée de leurs parents. Un
soir, une jolie inconnue a un accident de voiture. Bill, qui est flic, l’emmène
à l’hôpital, en tombe amoureux et l’épouse vite fait. Maîtresse de maison
irréprochable, la belle Alice cartonne dans la communauté avec ses barbecues du
dimanche et tourne la tête de tous les hommes. Lora, contrainte de quitter la
maison familiale au bénéfice du jeune couple, pressent chez elle une tension
inexplicable et s’interroge : pourquoi son énigmatique belle-sœur est-elle si
discrète lorsqu’on lui parle de sa vie passée ? Il y a forcément une face
cachée de l’iceberg, encore que « iceberg » soit tout sauf le mot
juste…
Dans le registre de la relation entre femelles rivales, Megan
Abbott jongle avec toutes les facettes du stupre, de la jalousie et de la
vengeance, opposant la petite vie tranquille des banlieues résidentielles aux
turpitudes du milieu des truands. Et des deux femmes, la plus fatale n’est pas
celle que l’on croit.
J’avais lu
des commentaires plutôt positifs sur ce roman, mais je n’ai pas accroché, j’ai
essayé mais je me suis ennuyée, je passais des pages pour voir ce qui allait se
passer… Pourtant, dès les premières pages, on ressent la tension qui existe
entre les deux personnages féminins. L'une est la sœur et l’autre l’épouse, pourtant
la rivalité est palpable entre elles deux. Les sentiments qu’elles ont pour le même homme les rapprochent mais
les séparent également, d’où ces relations perverties et perverses. Dans ce
roman, les hommes ont peu d’importance, ils servent de faire-valoir à ces deux
femmes qui sous des apparences cordiales, cachent sans doute quelque secret…
Lesquels ? Je ne sais pas, j’ai abandonné car à chaque nouveau chapitre,
j’attendais que quelque chose se passe, et rien… Et c’est dommage car la
psychologie de ces deux femmes est bien décrite, mais… mais, il m’a manqué ce
petit quelque chose qui me fait dévorer un livre…
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