Disparu en novembre 2015 à 40 ans, Jonah Lomu restera pour toujours une icône du rugby. Le Néo-Zélandais a été la première superstar de l'ovalie. Dans son autobiographie, il se livre comme jamais, retrace son parcours sportif et évoque sa vie en dehors des terrains. Une vie intense, parfois explosive. Lomu aborde avec beaucoup de sincérité les moments importants : bonheurs, déceptions, conflits, trahisons, réconciliations, sans oublier la maladie, omniprésente durant toute sa carrière. Face aux difficultés, Jonah est toujours resté joyeux et optimiste.
Plus de dix ans se sont écoulés depuis le dernier match de Jonah Lomu avec les All Blacks mais il reste le visage du rugby le plus reconnaissable de la planète.
Plus de dix ans se sont écoulés depuis le dernier match de Jonah Lomu avec les All Blacks mais il reste le visage du rugby le plus reconnaissable de la planète.
Jonah Lomu : que l'on s'intéresse ou pas au rugby, tout le monde connaît ce nom. N'est pas une légende qui veut !
Dans cette autobiographie, Jonah Lomu se livre sans détours, il raconte son enfance difficile, les relations tendues avec son père, ses erreurs, ses joies, ses débuts dans ce sport qui va tout lui apporter et qui va guider sa vie. Chapitre après chapitre, on retrouve une personnalité attachante qui n'était pas seulement un prodige du rugby, mais un homme vrai et sincère. Il se confie sur cette maladie, épée de Damoclès en permanence au dessus de sa tête, mais jamais il ne se laissera abattre, supportant des traitements très lourds l'obligeant à s'éloigner des terrains pendant des mois et le laissant diminuer. Mais le combat était inégal et il devait y succomber en 2015.
Par dessus tout, il nous fait partager cet état d'esprit des All Black et sa fierté de jouer sous ce maillot noir qui représente un honneur pour tout joueur néo-zélandais. Il nous raconte les souvenirs de matches, mais je crois que celui qui restera en mémoire, c'est cette finale de la Coupe du Monde de 1995 contre l'Afrique du Sud dont on connaît le résultat…
S'il ne fallait retenir qu'une phrase de ce livre, je pense que celle de Jeff Wilson résume parfaitement à elle-seule ce livre "Il n'y aura jamais d'autre Jonah Lomu. Jamais".
Merci à Babelio et à Talent Sport pour ce moment de lecture.