mercredi 20 juillet 2016

Criminel, Karine Slaughter


La vie paraît sourire à Will Trent, du Bureau d’Investigations de Georgia. Il vient de tomber amoureux et commence à enterrer son passé trouble lorsqu’une jeune étudiante disparaît et que son chef, Amanda Wagner, la directrice-adjointe du GBI, sans aucune explication, le tient à l’écart de l’enquête.
Will s’interroge, les cas de disparitions se multiplient. Que faisait Amanda dans l’orphelinat désaffecté d’Atlanta où il a grandi ? Se recueillerait-elle, elle aussi, sur un lieu de mémoire ? Il semblerait que l’affaire qui a lancé la carrière d’Amanda, quarante ans plus tôt, ait soudain refait surface. Et les deux policiers vont devoir affronter les démons d’une enfance qui les hantent…

J'étais restée plutôt mitigée après « Broken » et « Séduction », les deux derniers romans de Karin Slaughter que j'avais lus. Dans celui-ci on retrouve tous les personnages récurrents : Sara Linton, Will Trent, Amanda Wagner, Evelyn et Faith Mitchell… On va les suivre dans une enquête qui a lieu de nos jours en parallèle avec la première enquête menée en 1974 par Amanda et Evelyn, alors jeunes recrues dans la police. Mais quand Amanda va mettre Will à l'écart de l'investigation sans aucune explication, il va mettre encore plus d'acharnement à découvrir le pourquoi du comment, et il va se retrouver face à ce passé qui le hante et qu'il était bien décidé à oublier. L'intrigue est passionnante, elle va nous faire découvrir enfin les liens qui unissent les protagonistes entre eux et le parallèle entre les deux époques donne une autre « épaisseur » à l'enquête. Avec cette plongée dans les années 70 on découvre combien il était difficile pour une femme de se faire une place dans la police, univers macho s'il en faut et voir toutes les humiliations qu'elles devaient subir, seules les plus « acharnées » pouvaient résister,  Mais hormis le monde du travail, c'est au quotidien qu'elles devaient se battre pour avoir le droit d'exister en tant que femme dans une société qui leur refusait ne serait-ce que d'ouvrir un compte en banque sans l'accord d'un père ou d'un mari…
« Criminel » me réconcilie totalement avec Karin Slaughter, intrigue, personnages, tout est au rendez-vous pour passer un excellent moment de lecture.

1 commentaire:

  1. Ha ! ha ! bien contente qu'il t'ait plu ! je t'avais dis qu'il remontait sérieusement le niveau ;)

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